Des chercheurs explorant la crypte de la basilique Brantonniène sur Vesta viennent de découvrir, dans un état de conservation stupéfiant après tant de millénaires, l'objet le plus sacré de tous les lieux de culte Brantonniens: le ciboire ayant appartenu à cet éternel saint parmi les saints qui commença, avec son mythique vaisseau le Bélérophon dont nous avons enfin une idée, par évangéliser les rudes peuplades de Sol III à la fin du second millénaire du premier Impérium. Les chercheurs se demandent comment, en des temps aussi primitifs, un tel vernis a pu être exécuté. Voici la photo:
On reconnait aussi tout l'art du "Trésor Vivant" Dra-Kah dont on pensait que toutes ses oeuvres avaient disparu depuis des siècles. Nous avions d'ailleurs fouillé les restes de son atelier sur l'astéroïde Bi-Hem, dans le secteur galactique du Scha, sans rien trouver de plus que des restes d'armures pour une race de micro-humains semblant remonter à l'erre du soleil levant.
Mais quel pouvait bien être le lien qui pouvait l'unir aux Brantonniens ?
Nous avons légèrement agrandi le motif pour que vous vous rendiez bien compte du pointillisme des éjecteurs de poupe symptomatique et de cette époque reculée et du travail de l'illustre Dra-Kah.
Sur la vue suivante vous pouvez apercevoir sur la face interne trois étoiles peintes par Dra-Kah. Nous nous perdons en conjectures quant au pourquoi de la chose. Seule hypothèse crédible: cela indique la prochaine destination du Bélérophon puisque dans son axe. Mais jusqu'à présent notre centrale de vol n'a pas encore déterminé quel était ce groupe stellaire.
Nous n'avons que deux certitudes: la première c'est que le Trésor Vivant ne les a pas mises là par hasard, la seconde c'est que ce n'est pas le Baudrier d'Orion.
Le Vice-Roi du système de Q-Cum-Ber, Plaasc Premier, vient de nous faire parvenir deux artefacts étranges.
Ce sont surement de petits talismans ou amulettes ayant appartenu à un haut dignitaire de la secte Harringtonniène ayant sévit à la cour de la reine Elizabeth de Manticore.
Ils représentent en effet de manière indiscutable un croiseur lourd et un croiseur de bataille de la flotte manticorienne de la fin de la deuxième guerre contre Havre. On les reconnait bien à la différence du nombre de bouches de Lances de l'Enfer. Par contre ce qui est troublant c'est qu'ils ont été découverts dans une strate correspondant à l'époque précédent la première guerre contre Havre. Par hasard Manse Everard aurait-il aidé la flotte manticorienne a détruire Havre avant que la guerre n'éclate ? Un mystère de plus car si le royaume de Manticore a détruit la république de Havre comment la guerre a eu lieu tout de même ?.
Aucun des archéologues de Plaasc Premier ne peut répondre à ce paradoxe.
Autre bizarrerie de cette découverte: l'écrin dans lequel étaient les deux petits artefacts. En effet celui-ci était décoré d'une plaque représentant un vaisseau antédiluvien ainsi que deux inscriptions. La scène représentée se situe dans "La Lyre". Nous en sommes surs car c'est un rarissime système à double étoile et une hyper géante gazeuse, c'est elle qui provoque l’éclipse sur le soleil que l'on voit au centre de la représentation.
La première inscription: Barracuda. C'est en fait un code d'attaque de l'amiral Michelle Henke de Manticore.
La deuxième: S.F. Nos chercheurs n'ont pu aboutir qu'à une seule explication. Sans doute un hommage à Saturnin Farandoul, premier grand-prêtre de la secte des Robidiens. Ceci dit ces détails sont étranges car ils semblent n'avoir aucune concordance temporelle.
Nous avons hâte de retourner voir Plaasc Premier pour interroger ses historiens (un groupe énigmatique se nommant "Pagerolau").